Voyage à Los Cabos
Voici notre journal de bord pour notre voyage à Los Cabos et Monterrey en décembre 2022 !
Samedi 10 décembre
Nous sommes bien arrivés à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Le vol pour Londres a eu un peu de retard. Nous avons du courir pour changer de terminal et repasser la sécurité. L'avion pour Dallas nous a attendu et est parti avec un peu de retard. Le vol dure plus de 9 heures mais chaque siège dispose d'un écran avec un choix de films pour s'occuper. Nous avons très bien vu Londres et le Groenland, mais rien des États-Unis : il y avait trop de nuages.
À Dallas, nous apprenons que notre vol pour Monterrey partira avec plus d'une heure de retard. Nous arriverons après minuit et nous avons donc annulé notre hôtel. Nous dormirons à l'aéroport de Monterrey pour prendre notre vol pour Los Cabos tôt dimanche matin.
Dimanche 11 décembre
Nous sommes bien arrivés à Monterrey. Il fait très bon : 18°C à 1 h du matin et l'air est moite ! Nous avons passé la nuit à l'aéroport pour embarquer dans notre vol pour Los Cabos à 8 h. Comme en Angleterre, le loueur de voiture a exigé le paiement d'une assurance bien plus chère que la location elle-même... Nous avons refusé et avons pris le bus pour Cabo San Lucas. Nous avons pu déposer nos affaires à l'hôtel et nous promener au port de plaisance et sur la plage. Pierre-Yves s'est baigné. L'eau est très bonne, environ 25°C et nous voyons des pélicans passer au ras de l'eau ! Également, haut dans le ciel, quelques frégates et dans le port, un lion de mer !
Les environs du port de plaisance sont beaucoup trop touristiques à notre goût : il y a partout des boutiques pour touriste, beaucoup de musique forte et des prix plus élevés qu'en Europe. Nous avons dîné plus loin, dans un tout petit restaurant qui fait des burritos.
C'est en ce moment la fête de Notre-Dame-de-Guadalupe : nous avons croisé une longue procession qui a parcouru une bonne partie du centre-ville pour se rendre au sanctuaire de Guadalupe, une grande église qui aujourd'hui ne désemplit pas : il y a une messe toutes les heures jusqu'à au moins 21 h ! Nous sommes épuisés après la mauvaise nuit précédente et nous couchons tôt !
Lundi 12 décembre
Un détail amusant sur l'hôtel : nous n'avons ni table ni chaise, ni fenêtre ; nous ne pouvons pas régler la température de la douche, mais nous avons une poignée de porte qui parle ! Quand on appuie sur un bouton, elle indique en espagnol si la porte est ouverte ou fermée !
Nous nous sommes promenés à la recherche d'un marché, malheureusement fermé, avant de nous rendre au port de plaisance pour une sortie d'observation des baleines. Le bateau sert aussi de taxi et emmène les touristes sur des plages qui ne sont accessibles qu'en bateau. Le pilote a fait un détour pour nous montrer un rocher formant une arche, un des principaux sites remarquables du coin. Quelques lions de mer prennent le soleil sur un rocher. À proximité de la plage, de nombreux poissons tropicaux s'aventurent dans la zone de baignade, nous tenterons d'y retourner demain.
Nous avons pu voir plusieurs baleines, probablement deux groupes de deux. Il est difficile de savoir de quelle espèce il s'agissait car nous n'avons vu que le dos et parfois la queue. Elles respiraient 2 fois sans montrer leur queue puis une 3e fois en la montrant avant de disparaître pour plusieurs minutes. C'était intéressant mais beaucoup moins impressionnant que lorsqu'elles sautent hors de l'eau. Il y avait une dizaine de bateaux dans la zone. Heureusement, l'approche se fait avec le moteur au ralenti donc de manière assez silencieuse et, nous espérons, pas trop dérangeante pour les animaux.
Nous avons déjeuné très tard, dans un petit restaurant fréquenté presque uniquement par des Mexicains et avons fait quelques courses pour trouver des spécialités locales.
La fête de Notre-Dame-de-Guadalupe n'est pas finie et tout autour de l'église, il y a encore des danses de de nombreux stands qui proposent des plats locaux : tostadas, chocolat chaud mélangé à du maïs broyé, pain de maïs garni de fromage ou de pâte de haricot, ou encore crêpes aux sauterelles (Pierre-Yves a goûté, c'est croustillant et salé) !
Mardi 13 décembre
Nous sommes allés ce matin sur la plage où l'on pratique le snorkeling, c'est-à-dire l'observation des poissons en restant en surface, avec palmes, masque et tuba. Pierre-Yves n'avait que son masque mais il a quand même pris de très belles photos. La zone est bien délimitée, avec des bouées, et relativement restreinte, peut-être 30 m par 30 m. Sur cette zone, on peut admirer peut-être un millier de poissons d'une quinzaines d'espèces ! Quelques unes près du rivage, dès 50 cm de profondeur, la plupart autour des rochers et encore d'autres à une profondeur qui doit avoisiner la dizaine de mètres. Certaines espèces ne sont pas craintives du tout et viennent jusqu'aux baigneurs, probablement par habitude d'être nourris (au pain ou à la tortilla) !
Le bateau nous a déposé vers 9 h 30 et nous étions presque seuls sur la plage. Vers 11 h 30, il y avait plutôt une centaine de personnes dont la moitié dans l'eau. L'eau était très bonne et la luminosité parfaite pour les photos !
Après le déjeuner, nous avons pris le bus pour retourner à l'aéroport de San José del Cabo où nous avons enfin pu louer une voiture dans des conditions acceptables. Nous ne ferons plus confiance aux comparateurs en ligne, les prix sont totalement différents lorsqu'on s'adresse aux personnes sur place. Nous avons pris la route pour Cabo Pulmo. Le paysage est désertique ; nous avons vu beaucoup de vieux saguaros (vu le nombre de branches) et plusieurs rivières asséchées. Nous sommes arrivés dans la soirée et nous couchons tôt en prévision de la plongée de demain !
Mercredi 14 décembre
Nous dormons dans un joli bungalow bleu à Cabo Pulmo. C'est un tout petit village où les seules activités économiques sont l'hébergement (peut-être une vingtaine de groupes de quelques bungalows), la restauration (une dizaine de petits restaurants tout au plus) et la plongée sous-marine (une petite dizaine de structures). Il y a également des structures qui proposent le tout simultanément. Seuls deux restaurants ont le WiFi ! L'un très cher, l'autre plus raisonnable mais où le WiFi ne fonctionne pas aujourd'hui ! Un couple de plongeurs venant des Pays-Bas nous a partagé leur connexion un petit moment ce matin pour pouvoir envoyer les nouvelles, télécharger les e-mails et localiser le club de plongée !
Nous n'étions que cinq sur le bateau : le moniteur, un plongeur américain et Pierre-Yves pour ceux qui sont descendus dans l'eau et Pauline et le pilote qui sont restés sur le bateau. Nous avons fait deux plongées ce matin, l'un le long d'une falaise et l'autre autour d'un îlot rocheux. La visibilité n'est pas incroyable, entre 5 et 10 m mais les poissons sont magnifiques : d'énormes bancs de gros poissons aux nageoires jaunes, des petites murènes beaucoup de groupes de petits poissons. Ils s'approchent facilement des plongeurs et nous pouvons nager au milieu du banc ! Il s'agit d'un parc national, où les règles sont très strictes ; les poissons sont habitués à ne pas nous craindre. Nous avons vu trois tortues et un lion de mer !
Aucun requin malheureusement ; pour être sûr de voir des requins-baleines, on nous a conseillé d'aller à La Paz où ils se nourrissent et sont donc présents tout le temps alors qu'à Cabo Pulmo, ils ne font que passer et sont donc moins fréquents. Le bateau était tout petit et très secoué par la houle. Pauline est revenue trempée et avec le mal de mer... Heureusement, il fait beau et chaud.
Après-midi tranquille : repos pour Pauline, petite promenade sur la plage pour Pierre-Yves. Nous avons dîné avec un journaliste anglais spécialisé dans la plongée, une conversation très intéressante.
Jeudi 15 décembre
Nous sommes partis de Cabo Pulmo de bon matin pour rendre la voiture à San José del Cabo. Nous avons fait plusieurs haltes sur la route, notamment à Santiago, un village charmant, bien entretenu et agréable où se trouve une version reconstruite d'une mission du 18e siècle. Le village est situé le long d'une rivière. Comme les autres rivières de la région, le lit est très impressionnant : environ 100 m de large et plusieurs mètres de profondeur, mais il ne coule qu'un mince filet d'eau : quelques centimètres de profondeur et quelques mètres de largeur ! On y voit des vaches qui se promènent en liberté.
Nous avons rencontré Vincent, un Français qui vit ici depuis 14 ans et qui est guide touristique. Nous avons pu lui poser quelques questions pour mieux comprendre l'économie locale, notamment l'importance du tourisme, sur lequel repose une grande partie de l'économie de l'État de Basse-Californie du Sud. Sur la place centrale de Santiago se préparait le tournage d'un film, Le cœur chantant.
Le tropique du Cancer traverse Los Cabos. On trouve donc sur le bord de la route une construction avec quelques boutiques et une sculpture en forme globe terrestre. Un peu plus loin, nous nous sommes arrêtés dans un petit village appelé Miraflores où nous avons mangé des gorditas, qui sont des galettes de maïs fourrées (à la viande, au fromage, à la purée de haricots rouges...).
À San José del Cabo, nous logeons dans l'extension de la maison d'une famille ; c'est de loin l'hébergement le plus confortable de la semaine ! Une chambre assez grande pour contenir deux lits doubles et une cuisine et une salle de bains partagées. Nous nous sommes promenés dans le centre historique, très agréable, avec énormément de boutiques pour touristes, situées autour d'une place centrale et d'une mission (reconstruite). L'ambiance est très différente de celle de Cabo San Lucas. Là-bas, tout était orienté autour des activités (nautiques et surtout festives) ; ici, les touristes flânent et l'artisanat local est mis en valeur.
Vendredi 16 décembre
Nous repartons aujourd'hui de San José del Cabo pour nous rendre à Monterrey. Après la visite du centre-ville hier, il ne reste pas grand chose à voir, à part les plages. Il n'est pas si facile de s'y rendre car tout l'espace entre la route et le haut de la plage est privatisé : les hôtels de luxe se succèdent. Il y a quand même de petits chemins pavés entre certains hôtels pour accéder aux plages. Celles-ci sont pratiquement désertes : personne ne se baigne aujourd'hui. Les panneaux indiquent qu'elles sont fermées, ça veut probablement dire qu'elles ne sont pas surveillées et donc qu'il est déconseillé de s'y baigner. Pourtant, il n'y a pas du tout de vagues... Nous croisons une dizaine de personnes et autant de chevaux ! L'équitation sur la plage est une des activités proposées aux touristes (140 $ la promenade) !
Nous revenons à notre hébergement, très bien situé, en passant par le marché municipal où on trouve à la fois des fruits, de la viande, du poisson et des boutiques souvenir, ainsi que plusieurs restaurants qui partagent un espace commun, comme c'est souvent le cas au Mexique. Ici comme partout où nous sommes passés, les Mexicains mettent presque systématiquement de la musique pour travailler : dans les restaurants, les bus... dès le début de la matinée ! Souvent de la musique nord-américaine mais également des chansons en espagnol. Nous avons dégusté du pozole, une sorte de soupe contenant du maïs nixtamalisé (cuit dans la chaux) et de la viande.
Nous arrivons largement à l'heure à l'aéroport. Il y a du WiFi, ce qui nous permet de prendre le temps d'écrire ces nouvelles ! On voit un peu partout des décorations de Noël, un peu comme chez nous : sapins, bonshommes de neige et Père Noël, même si ici, il ne neige pas... la température tourne toujours autour de 25°C !
Le vol vers Monterrey s'est bien passé ; nous étions près des issues de secours, donc avec beaucoup d'espace pour les jambes ! Nous avons pu prendre un bus entre l'aéroport et l'hôtel, ce qui nous a évité 2 km à pieds le long d'une autoroute ! Nous visiterons le centre-ville demain avec l'oncle de Paulina. Nous avions déjà vu l'essentiel en 2013 à l'occasion du mariage de son frère.
Samedi 17 décembre
Après notre petit-déjeuner américain à l'hôtel, nous avons passé la matinée en compagnie de Mario, l'oncle de Paulina. Nous nous sommes promenés dans le centre-ville de Monterrey à la recherche de quelques souvenirs (mémoires de notre précédente visite en 2013 et objets à rapporter) !. Le temps est plutôt frais et les habitants profitent des animations mises en place pour Noël : patinoire, piste de luge et concert !
Nous étions invités chez les parents de Paulina pour le déjeuner, à 14 h 30 ! Nous avions pris un petit en-cas chez Mario et son épouse auparavant. Après la séance photos et avoir discuté avec les frère et sœur de Paulina, nous nous sommes rendus à l'église du Sacré-Cœur pour la messe de mariage qui avait lieu à 19 h. C'était la même église que pour le mariage du frère de Paulina et comme à l'époque, il y avait une messe de mariage juste avant et une autre juste après !
La réception s'est déroulée à Las Nubes, un complexe dédié aux réceptions de mariage en banlieue de Monterrey. C'est impressionnant : en plus d'une église, il y a quatre salons permettant quatre réceptions simultanément. Le service est fait à table par des serveurs en gants blancs et il y avait deux DJ ! L'ambiance était très bonne et nous avions à notre table deux couples mexicains, un couple colombien et un couple gréco-britannique. Et un mélange de musique mexicaine et américaine pour danser.
À 2 h précises, la musique s'arrête et nous prenons le taxi pour l'aéroport où nous passerons la nuit. Notre vol devait partir à 6 h mais il est retardé d'une heure (sans conséquence pour nous car notre escale à New-York devait durer 5 h). Nous avons bien passé la sécurité et attendons l'embarquement en profitant du WiFi !
Dimanche 18 décembre
Notre vol de Monterrey à New York s'est bien passé. Après avoir repassé la sécurité (moins bien organisée qu'au Mexique !), nous attendons notre avion pour Paris en mangeant un hot-dog.
Lundi 19 décembre
Bien arrivés à Paris !